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Comme toute science, l’histoire dans sa quête permanente de la vérité historique rencontre plusieurs gênes de nature à compromettre l’objectivité de son rendu. En tant que science à part entière, elle a légitimé l’oralité dont la collecte n’est pas toujours évidente ; raison pour laquelle elle ne cesse d’affiner ses méthodes. C’est ainsi que l’historien dans l’exercice de son métier au Cameroun rencontre d’énormes difficultés pendant la collecte des données écrites notamment archivistiques, et orales. Lesquelles données écrites et orales constituent la pierre angulaire de la recherche. La qualité et la crédibilité des productions scientifiques sont dès lors fonction de la pertinence des données orales et écrites. Les problèmes qui freinent son travail pendant cette phase de la recherche, concernent l’accessibilité aux informateurs et l’exploitation des archives. Pour avoir les informations orales et archivistiques, le chercheur contourne diverses difficultés par des équations personnelles. Son ingéniosité lui permet de recourir aux intermédiaires et traducteurs pour les sources orales ; pour les archives il fait preuve de patience et sacrifie plus de temps ; et il critique et confronte toutes ses sources dans le but ultime d’atteindre la vérité historique et restaurer avec objectivité le passé humain. Le présent article a pour but de présenter les problèmes les plus récurrents lors de la collecte de données en histoire et de proposer quelques solutions utilisées par les chercheurs en histoire au Cameroun. L’étude croise les données écrites relevant entre autres des ouvrages, mémoires, thèses et articles scientifiques, aux sources orales. Pour y parvenir, il met en exergue quelques difficultés récurrentes dans la collecte des données orales et archivistiques en histoire, pour proposer par la suite quelques moyens de contournement.
Like any science, history in its continual quest for historical truth encounters several aspects that threaten the objectivity of its results. As a science in its own right, it has accepts oral sources, the collection of which is not always obvious, which is why it is constantly refining its methods. Historians encounter enormous difficulties during the collection of written data, particularly archival, and oral data in Cameroon. Written and oral data constitute the cornerstones of historical research. The quality and credibility of historical publications are therefore a function of the relevance of oral and written data considered. The problems that hinder a historian’s work during this phase of the research, concern the accessibility to informants and the access to archives. In order to obtain oral and archival information, the researcher must find personal solutions to various difficulties. The ingenuity of historians enable them to use intermediaries and translators for oral sources; for the archives they are patient and sacrifice more time. The historians apply a critical attitude to all sources with the ultimate goal of reaching historical truth and gaining an understanding of the human past with objectivity. The purpose of this article is to present the most recurrent problems in collecting historical data and to propose some solutions used by historical researchers in Cameroon. The study cross-references written data from books, dissertations, theses and scientific articles with oral sources.
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Kenfack, Nanfack Cyril et Modjom, Tchuenchié Josué. 2021. 'Les difficultés liées à la collecte des données en histoire au Cameroun : le cas des données d’archives et des sources orales.'
Vestiges: Traces of Record 7(2), pp. 3-16.
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